mardi 4 octobre 2011

Cinéma horrifique, 4




















1980. The Shining. Après avoir déjà réalisé un péplum (Spartacus), une comédie satyrique (Docteur Folamour), un drame (Lolita), un film d'anticipation sociale (Orange mécanique), un space opera (2001 : L'Odyssée de l'espace), et un film historique (Barry Lindon), Stanley Kubrick s'attaque à un nouveau genre cinématographique - le film d'horreur - en adaptant au cinéma un roman de Stephen King. La scène d'introduction, comme souvent, est très importante : elle a pour rôle de plonger le spectateur dans l'ambiance, celle d'une immensité qui s'avère paradoxalement étouffante.

La musique : Wendy Carlos, d’après le 5e mouvement de la « Symphonie fantastique » d’Hector Berlioz [vers 3:30], qui s’est lui-même inspiré d’un « Dies Irae » de la liturgie catholique grégorienne (XIIIe/XIVe) :


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1982. The Thing. John Carpenter produit là un remake d'un classique des années 50, et un des films les plus flippants de l'histoire du cinéma (peut-être même LE film le plus flippant). A voir absolument, dans les conditions qu'un bon film d'horreur mérite, c'est-à-dire : seul, dans le noir, tous moyens de communication éteints (autrement il n'y a pas de films flippants).

La musique est signée, excusez-moi-du-peu : Ennio Morricone.


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2008. Funny Games U.S. Michael Haneke réalise un remake de son propre film (Funny Games tout court) sorti en version allemande en 1997. L’introduction est vraiment excellente, et la musique en est l’acteur principal.

La voici, il ne s’agit pas d’un montage mais bien du film :

Naked City, « Bonehead » :
 

mercredi 28 septembre 2011

Michael Franks Is The Man; Part. 2


"Deux ans sans vous voir c’est beaucoup trop long !"

Fort de cet apophtegme cher à Johnny Hallyday, c’est donc en 1975 que notre ami Michael Franks sort son second album.

Fort d’une bonne brochette de musiciens de renom (Larry Carlton, Joe Sample, Nick DeCaro, David Sanborn...), du producteur phare de l’époque (30 nominations aux Grammy Awards !), et à l’inverse de son premier album totalement ignoré, cet album est celui de la reconnaissance.

Grâce à des morceaux tels que Nightmoves, Popsicle Toes et son premier tube Monkey see – Monkey do, cet opus aura assurément su lancer la carrière de MF.

D’un point de vue personnel, cet album est sans conteste le moins attrayant, le moins convaincant.

Nightmoves




Eggplant




Monkey See - Monkey Do




St. Elmo's Fire




Popsicle Toes




Sometimes I Just Forget to Smile



Vivement le prochain numéro, avec un virage à 180° et un album phare dans la discographie du duc cool !

samedi 17 septembre 2011

Top Adonis S.C. #46 : Jimmy Somerville, Read My Lips



A la 46ème place de ce TOP, voici Jimmy Somerville avec Reads My Lips, sorti en 1989 .

Cet album diffère des 4 déjà parus, de part sa sonorité (un son européen, très fin 80, voire tout début 90, qui contraste avec le son plutôt synthpop-soul-funk-R&B mid-80’s), mais surtout de part sa visée.

Là où les 4 albums visaient un public jeune, principalement noir et étaient dépourvus de messages contestataires ou revendicatifs, celui de Jimmy en est truffé; racisme, injustice, homophobie...

En effet, Jimmy Somerville, createur des groupes Bronski Beat et The Communards et icône gay depuis plus de 28ans, est un homme de causes (Act Up, Band Aid...).

Et quel meilleur moyen de conjuguer musique et combat ?

Un disque à la fois léger, avec comme hymne la reprise de Comment Te Dire Adieu de Gainsbourg, ou encore celle de You Make Me Feel, empruntée à une icône de la nuit gay, Sylvester, décédée justement du SIDA.

Un disque festif, joyeux, gay, mais qui sert en même temps de mise en garde sur le traitement réservé aux minorités ; discrimination et douleur.

Comment Te Dire Adieu




Heaven Here On Earth




Don't Know What To Do




Read My Lips




Rain

dimanche 11 septembre 2011

New Bossa, 5 : "I Melt With You"

Parce que ça faisait longtemps depuis le dernier petit aller-retour new wave / bossa nova :


Modern English, « I Melt With You » :



Nouvelle Vague feat. Silja, « I Melt With You » :

lundi 5 septembre 2011

Cinéma horrifique, 3


1996. Scream. Avec ce film qui visait le public adolescent, Wes Craven, vétéran du film d’horreur (La Dernière Maison sur la gauche, 1972 ; La Colline a des yeux, 1977 ; Les Griffes de la nuit, 1984), a initié toute une génération au genre. La bande-son est pas mal, avec quelques citations sonores d’autres films (notamment Halloween, que les personnages du film regardent à la télévision dans les séquences finales). L’extrait qui suit fait lui partie de la bande-son originale :

Marco Beltrami, « Trouble in Woodsboro / Sidney’s Lament » :


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1980. Cannibal Holocaust. Le film qui a lancé la vogue des films de cannibales en Italie dans les années 80, à une époque où l’Italie était encore une puissance cinématographique. A noter : « Holocaust » en italien n’a aucune connotation « seconde guerre mondiale » contrairement à ce qui est le cas en français, cela signifie simplement « sacrifice ». « Sacrifice cannibale », donc. Un film moins gore, et beaucoup moins stupide surtout que ce à quoi l’on peut s’attendre. On pourrait presque dire que c’est un film philosophique sur la civilisation et la barbarie, les barbares n’étant bien évidemment pas au final ceux que l’on croit.

La musique est composée par Riz Ortolani, un de ces compositeurs italiens qui a composé des musiques de films par centaines, notamment à l’époque du « western spaghetti ». Le thème d’introduction joue la carte du décalage, avec son côté un peu niais et pour tout dire franchement hippie :



Le même morceau tel qu'il apparaît au tout début du film, mais avec une qualité sonore moindre et surtout coupé avant la fin. Les paysages sont ceux de l'Amazonie, où le film est censé se dérouler et où il a été effectivement tourné :


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1976. Carrie. Réalisé par Brian de Palma (Scarface, Les Incorruptibles, Mission Impossible, etc.), d’après un roman de Stephen King. Comme pour le début de Cannibal Holocaust, le thème d’intro joue la carte du décalage, sur le mode niais toujours, mais romantique cette fois. Il accompagne l’une des premières séquences du film, et sans doute l'une des plus importantes, celle où Carrie passe de simple souffre-douleur à authentique bouc émissaire.

Musique composée par Pino Donaggio, un autre italien à la carrière longue comme le bras (cf. Ortolani) mais qui a surtout travaillé aux Etats-Unis :

vendredi 19 août 2011

Cinéma horrifique, 2


1978. Dawn of the Dead. Intitulé « Zombie » en France (« Zombi » sans E en Italie). Deuxième volet de la première trilogie des morts-vivants de Romero (après « La nuit des morts-vivants » de 1968, et avant « Le jour des morts-vivants » de 1985). Un classique, un film culte, dont le réalisateur Zack Snyder (300, Watchmen, Sucker Punch) tirera un très bon remake en 2004 (intitulé L’Armée des morts en France). On doit la musique du film original à un groupe du nom de Goblin :

Goblin, « L’alba dei morti viventi » :


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2000. Destination finale. Après le succès à la fois critique et commercial de Scream (1996), une série de films d’horreurs visant le public adolescent a commencé à paraître (Souviens-toi l’été dernier et Urban Legend, notamment). Destination finale s’inscrit dans cette série, tout en préparant la voie à une certaine réapparition du « gore » (voir les suites, Destination finale 2, 3, 4 et bientôt 5 ; comme souvent, le premier est bon et les suites le sont moins). Le film s’ouvre sur un très bon thème composé par Shirley Walker, qui sera avant son décès en 2006 aux manettes de la bande originale des 3 premiers opus de la série :


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2004. Saw. Peut-être le meilleur film d’horreur de la décennie 2000. Le premier volet était vraiment fort et original, avec une construction inhabituelle et un style bien vivant (là où la plupart des films ne font que reproduire des schémas). Par contre, les suites (Saw II, III, IV, V, VI, VII) sont (apparemment, je ne les ai pas toutes vues) plus nulles les unes que les autres. La musique n’est pas vraiment géniale, mais donne un très bon rythme aux images, notamment les morceaux qui accompagnent les scènes finales :

Charlie Clouser, « Hello Zep » :

mercredi 17 août 2011

Cinéma horrifique, 1

Dans les films d’horreur, la bande-son est et a toujours été extrêmement importante.

Dans les films d’horreur, on ne voit pas toujours très bien ce qu’il se passe : le tueur est caché, quelque part dans un recoin de la maison ; la bête est tapie, quelque part dans une zone d’ombre qui échappe au regard humain (et donc à la caméra). Les menaces circulent tout autour des protagonistes, elles montent et descendent, s’approchent et s’éloignent, vont et viennent, de la cave au grenier, du proche au lointain, etc.. Elles s’approchent, nous frôlent, puis s’en vont, nous échappent, etc. On ne voit pas toujours très bien ce qu’il se passe, les mouvements sont brusques, le jugement est altéré, l’ennemi est rapide, et la nuit est généralement partout.

C’est pourquoi la bande-son, dans les films d’horreur, est quelque chose d’important. Un grincement permet de suggérer une présence invisible, un silence de la part du protagoniste nous permet de comprendre qu’il se sent menacé. Un cri au loin prévient que le mal vient de frapper à nouveau, un halètement dans le noir informe que le personnage principal a l’illusion grotesque de se croire en sécurité. La musique vient prendre sa place dans la bande-son, elle doit s’insérer dans le rythme de la peur que les sons superposés aux images imposent au spectateur.

Fondamentalement, il y a deux types de musique de films. Celle qui n’a aucun sens si on la détache des images qu’elle accompagne, et celle qui au contraire s’écoute aussi bien voire mieux indépendamment du film.

Pour illustrer la première catégorie, on peut se référer par exemple à la musique que le collectif Tomandandy a produite pour le remake de La colline a des yeux (2006) : superposé aux images, c’est parfait, mais n’achetez surtout pas le disque car tout seul sur la platine CD ça ne donnera rien.

Ici, c’est la seconde catégorie qui nous intéresse. Pour les jours qui viennent, voici un petit florilège des meilleures musiques de films d’horreur. Bien entendu, tous les films présents sont par ailleurs fortement recommandés, globalement il n’y a pas de trucs trop nuls (point de vue cinéma) dans le tas :

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1978. Halloween. « La nuit des masques » en français, puisqu’à l’époque il n’y avait pas encore grand-monde qui savait en France ce que c’était que cette foutue fête d’Anglo-Saxons. Le thème principal est composé et interprété par le réalisateur du film lui-même, John Carpenter (probablement un des meilleurs réalisateurs spécialisés dans le genre) :


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2010. The Crazies. Remake du film du même nom, réalisé par Romero en 1973 (et dont le titre à l’époque avait été joliment traduit par « La Nuit des fous vivants »). La musique est composée et produite par Mark Isham, qui à la base est surtout connu comme trompettiste de jazz. Pas de jazz ici, mais une musique à la fois intime et épique à base de synthétiseurs :

Mark Isham, « Cedar Rapids » :


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1973. L’Exorciste. Un classique, le film qui a traumatisé toute une génération. Aujourd’hui, c’est assez difficile à regarder sans éclater de rire, tellement les ambiances sont caricaturales et les effets spéciaux foireux. Pour la musique, le réalisateur a choisi un morceau de Mike Oldfield, pionnier de la musique électronique qui s’est illustré dans le registre de la musique minimaliste / répétitive. C’est donc bien évidemment minimaliste et répétitif, mais ça reste quand même un bon morceau, qui filera la chair de poule à vos parents pour peu qu’ils aient vu le film à l’époque :

Mike Oldfield, « Tubular Bells » :

mardi 2 août 2011

Jeu d'été

Petit jeu:
2 chansons identiques pour 2 versions différentes.
Saurez vous deviner lesquelles de ces versions sont les originales ?

Greg Guidry - Are You Ready For Love ?



Robbie Dupree - Are You Ready For Love ?



Al Jarreau - All Or Nothing At All



Bobby Caldwell - All Or Nothing At All

lundi 25 juillet 2011

Tubes de l'été; Ou comment sauver ses vacances.


Qui dit mois de Juillet dit grandes vacances.
Et qui dit grandes vacances dit Hawaï ou Ibiza pour les plus chanceux et Montargis pour les autres.

Et bien sur Kamal Khan Forever, on pense aux autres.

Grâce aux tubes de l'été ressortis tout droit des années 90, nous vous promettons des vacances sentant le soleil, le sable chaud et la crème solaire.


Bellini - Samba de Janeiro (1997)




Félicidad - Dam dam déo (1995)




Los Del Rio - Macarena (1996)



Carrapicho - Tic Tic Tac (1996)




Nomads - Yakalelo (1998)




Paradisio - Bailando (1996)

jeudi 21 juillet 2011

Little Miss Lover

Après les Stones, NTM et les Beatles, au tour de Jimi Hendrix.

Encore une reprise donc, mais toujours aussi originale.

C'est cette fois Bill Wolfer, synthé-man auteur de trois albums qui s'y colle.

Un son nettement plus electro, synthétique (années 80 oblige), qui détonne fortement avec la version d'origine.

Jimi Hendrix - Little Miss Lover (Axis:Bold As Love, 1967)




Bill Wolfer - Little Miss Lover (The Hard Way, 1984)

mardi 19 juillet 2011

Michael Franks Is The Man; Part. 1



Classe, raffinement, finesse, élégance, subtilité...
Tant de termes pour désigner un seul homme.
J'ai nommé Michael Franks; le parrain du Latin Jazz, le pape du Soft Rock, l'ayatollah du Smooth Jazz, le dieu de la pop.

Vous l'avez compris à travers cette très courte introduction totalement subjective, Michael Franks a pour particularité d'être mon artiste préféré.

Fort de 17 albums studio et d'un album live, Michael Franks a eu ce qu'on appelle une carrière bien remplie, mais à la trajectoire bien particulière, voire déroutante.
En effet, en 38 ans de carrière, Michael Franks a autant modifié son style musical que sa coiffure (mais pas sa moustache).

Dans ce premier article, qui sera suivi par 11 autres (vous comprendrez pourquoi plus tard 11 et pas 17), nous commencerons logiquement par le premier album.

Sorti en 1973, cet album éponyme passera inaperçu lors de sa sortie mais grâce à la notoriété de son interprète dans les années 80 se verra la chance d'être réédité, cette fois-ci sous le titre Previously Unvailable, en 1983.

Just Like Key Largo




When Blackbirds Fly




Life's Little Highway




King Of Oklahoma




Three Today




Un album ignoré à l'époque malgré une qualité certaine dans l'écriture, des mélodies accrocheuses et une bonne orchestration (pour ce premier essai, la guitare, le banjo et la mandoline sont joués par lui-même).

Ce premier album, dans un style plutôt Folk-Rock, est surtout intéressant de par son côté partuculier, unique;
jamais Michael Franks ne se remettra à ce genre musical.
Cet album est ce qu'on peut appeler un «hors collection».
Dès son deuxième album, un nouveau style musical est touché par l'artiste.
Mais ça, c'est une autre histoire...

dimanche 17 juillet 2011

Top Adonis S.C. #47 : Lionel Richie, Can't Slow Down



Mais qui se cache donc derrière la 47ème place ?
Comme vous venez de le voir grâce à la pochette ci-dessus, il s'agit de Lionel Richie avec son album Can't Slow Down, sortit en 1983.
Le disque de tout les records pour Lionel Richie:
20 millions de copies vendues, 160 semaines consécutives dans le Billboard 200 et surtout LA récompense ultime; Grammy Award de l'album de l'année en 1985.

Certes, un album sensiblement identique à tous ceux parus dans ce classement (pour l'instant), mais qui réussi à tirer son épingle du jeux.

Entouré des meilleurs, comme Michael Boddicker, Paulinho Da Costa, Nathan East, Abraham Laboriel ou encore une bonne partie du groupe Toto, Lionel Richie réussi à créer des vrais tubes (dont les célèbres All Night Long et Hello) et récolte par la même occasion plus qu'une simple reconnaissance:

En effet, grâce à cet l'album, Lionel Richie peut se targuer d'avoir été l'une des premières superstar à régner sur les années 80 avec son comparse Michael Jackson (cérémonie de clôture des JO de LA en 1984, We Are The World en 1985...).

L'album de la révélation et de la consécration en même temps, c'est fort, très fort !


Can't Slow Down




All Night Long




Love Will Find A Way




Running With The Night



Hello

lundi 11 juillet 2011

Eleanor Rigby

Les Beatles, de par leur statut de plus grand groupes de tout les temps, se sont vu reprendre un nombre incalculable de fois.

Mais qu'est-ce qui pousse tant de monde à rependre leurs chansons ?

Et bien c'est en partie (je dis bien en partie) leurs mélodies à la fois simples et complexes.

Des mélodies prêtes à satisfaire des musiciens de tout horizons, du tout jeune guitariste s'exerçant à plaquer ses trois premiers accords en passant par des artistes plus que confirmés, tels que Tina Turner, Elvis, Stevie Wonder ou bien Michael Jackson.

Aujourd'hui, c'est la reprise plus qu'originale d'Eleanor Rigby du guitariste virtuose Stanley Jordan qui a la chance de passer sur votre blog préféré.

The Beatles - Elenaor Rigby (Revolver, 1966)


Stanley Jordan - Eleanor Rigby (Magic Touch, 1985)

jeudi 7 juillet 2011

In the red corner

En réponse à mon collègue Adonis, qui il y a quelques semaines consacrait un post aux thèmes d’entrée de plusieurs catcheurs, je vous présente une courte séquence dédiée aux entrées de combattants de MMA.

Le MMA, ou « Mixed Martial Arts » (arts martiaux mélangés) est parfois appelé par abus de langage « free fight ». C’est un abus de langage, car il y a des règles : les règles minimales communes à tous les arts martiaux. C’est un sport spectaculaire, en raison notamment des passages du combat debout au combat au sol (et inversement). C’est surtout une discipline très technique, puisque tout combattant doit maîtriser un minimum ces deux domaines avant de se lancer dans l’arène.

La plupart des combats sont chiants, et laborieux, en raison de l’immaturité sportive des athlètes du jour. Mais il y a parfois de grands techniciens qui viennent mettre du spectacle dans tout ce fouillis, et c’est alors que le MMA prend toute sa dimension de version moderne des combats de gladiateurs.

Allez, assez de bullshit, passons aux choses sérieuses :


- N°1 : Kazushi Sakuraba :


Tetsuya Komuro, « Speed » (TK Club’s remix) :



- N°2 : Genki Sudo, connu pour avoir participé au record du combat avec la plus grosse différence de poids entre les deux combattants (110 kg !) lors du match gag contre le boxeur obèse Butter Bean (180 kg en short et chaussettes).


Ce soir-là, son entrée s’était faite là-dessus :

The Troggs, « Wild Thing » :



- N°3 : Georges Saint-Pierre.

Québécois, mais il porte un protège-dent tricolore donc c’est comme s’il était français (n’est-ce pas).


La plupart du temps il entre sur du rap ricain. Mais un soir où il affrontait un type qui avait eu le malheur de le traiter de « frog », il est entré là-dessus :

Shurik’n, « Samouraï » :



La suite une prochaine fois...

mardi 5 juillet 2011

Ma Benz


1998, le Suprême NTM sort son 4ème et pour l'instant dernier album studio.

Sans aucun doute l'album de la consécration avec des hits comme Back dans les bacs, Laisse pas trainer ton fils, That's my people, Seine Saint-Denis style...

Mais un morceau plus que les autres connaîtra le succès:

Ma Benz, véritable hymne du groupe, écrite en 20 minutes par Lord Kossity qui lança sa carrière avec cette collaboration, reste aujourd'hui le plus connu, le plus apprécié des morceaux du Suprême.

Tellement apprécié qu' il se verra la chance d'être repris par deux fois dans des reprises totalement décalées.

YO, ROUGH BOY !!!

Supreme NTM & Lord Kossity - Ma Benz (Suprême NTM, 1998)


Philippe Katerine - Ma Benz


Brigitte - Ma Benz (Battez-Vous, 2010)

vendredi 1 juillet 2011

Rétrospective Bernard Estardy, 1

Devant le succès rencontré auprès de certaines personnes par le morceau de Bernard Estardy que j’ai posté il y a maintenant quelques temps, je me lance aujourd’hui dans une mini-rétrospective consacrée au prolifique producteur de Claude François, Michel Sardou, Gérard Manset et bien d’autres encore.

Bernard Estardy, en plus de son job à plein temps de bidouilleur de consoles en studio, a composé quelques morceaux sous son propre nom et sous divers pseudonymes (notamment le pseudonyme The Baronet).

Sous son propre nom, il a sorti plusieurs disques, dont l’excellent Le Sifflet du baron en 1969. Sur ce disque, il ne se livre pas comme sur ses autres enregistrements à des expérimentations parfois un peu bizarres. Au contraire, il œuvre ici dans un style qu’il est de bon ton de qualifier de « easy listening ».


Par « easy listening », on entend un style musical pas vraiment défini, qui emprunte aussi bien à la musique « traditionnelle » qu’aux genres musicaux plus modernes (rock, jazz, world music, funk, etc. etc.). Ce qui caractérise ce style, ce n’est pas tant des caractéristiques musicales précises qu’une certaine attitude, un certain état d’esprit. La easy listening est sympathique, décontractée, avenante. Mais en même temps, elle est aussi élégante, fine, BCBG. Elle doit plaire à tout le monde sans être racoleuse.

C’est une musique un peu superficielle, forcément. Mais quand c’est bien fait, il y a une certaine profondeur dans la superficialité, si-vous-voyez-ce-que-je-veux-dire. Disons que c’est une musique pour gens riches en vacances (décapotables, hôtels, pantalons en lin, Côte d’Azur, panama, etc.), mais des gens riches qui auraient par ailleurs une vie intérieure bien remplie (désillusions, chagrins d’amour, angoisse sous le poids des responsabilités, etc.). C’est une musique très James Bond.

A écouter avec vos amis pour conférer une petite touche aristocratique à vos rendez-vous :


« Ala Mia Thra » (Le Sifflet du baron, 1969) :



« Monsieur Dutour » (Le Sifflet du baron, 1969) :


Petite dérive en direction du psychédélisme :

« Cha Tatch Ka » (Le Sifflet du baron, 1969) :



Et quand vous en aurez marre de cette ambiance un peu sirupeuse, vous pourrez continuer d’avoir recours à Bernard Estardy, qui a aussi concocté quelques danses pour s’amuser (spots de couleurs, danses collectives, cocktails avec ombrelle, etc.). Escapade des gens-riches-en-vacances-mais-pas-niais dans une paillote pas loin de la plage où traînent quelques hippies délurés :


« The Pelican Dance » :

mardi 28 juin 2011

Top Adonis S.C. #48 : Eddie Murphy, How Could It Be


Et on continue donc ce classement avec la 48ème place, attribué à Eddie Murphy avec son album How Could It Be.

Suite à la sortie du film Le Flic De Beverly Hills en 1984, Eddie Murphy se trouve au firmament de sa carrière, et décide de sortir HCIB.Nous sommes en 1985.

Pour ce faire, il s'entoure des producteurs du moment, à savoir le Funkymaster Rick James et du génial Stevie Wonder, ainsi que des meilleurs musiciens; Gordon Banks, Freddie Wahsington, Jeff Lorber... mais aussi de Greg Phillinganes et donc de Stevie Wonder, que l'on retrouve successivement à la 49ème et à la 50ème place de ce même classement.

Pas vraiment un succès à sa sortie et toujours aussi sous-estimé plus de 25 après, cet album est en fait connu seulement pour son titre phare, son hymne, véritable ode au plaisir et à la joie: Party All The Time.

En somme, un disque de qualité certaine, avec des compositions sympas, où l'on découvre surtout les talents de chanteur d'Eddie Murphy qu'il réutilisera sur deux autres albums, mais qui manque cruellement de tubes à proprement parler.

C-O-N Confused


DO I


My God Is Color Blind


Party All The Time

jeudi 23 juin 2011

Duel d'honneur : 2ème acte


Suite et pas fin de la série Duel d'honneur avec aujourd'hui Steely Dan vs. Greg Guidry.

Encore une fois Steely Dan, et encore une fois le même album, à savoir Aja, datant de 1977.

De l'autre côté, le regretté Greg Guidry, jeune chanteur à l'époque s'exerçant aux chœurs pour les Allman Brothers.

D'accord, la ressemblance est moins flagrante cette fois-ci mais reste tout de même assez présente.

Si nous ne pouvons pas à proprement parler de reprise, il est clair que la chanson "Darling It's You" est au minimum inspirée de "Josie", qui au niveau popularité à connu un grand succès à l'époque et reste toujours diffusée en radio à l'heure actuelle contrairement à celle de Greg Guidry, qui elle n'aura jamais rencontré le succès escompté.

Steely Dan - "Josie" (Aja, 1977)



Greg Guidry - "Darlin' It's You" (Over The Line, 1982)

mardi 21 juin 2011

"4’33" par John Cage

Aujourd'hui, c'est la Fête de la Musique. En honneur de ce jour important, voici un très beau morceau de musique classique, composé en 1952 par le compositeur américain John Cage :

John Cage, « 4’33 » :

lundi 20 juin 2011

Satisfaction

Inutile de la présenter: tout le monde connait et a déjà fredonner au moins une fois cette chanson (classée 2ème plus grande chanson de tous les temps par le magazine Rolling Stone); je veux bien entendu parler de (I Can't Get No) Satisfaction, des Rolling Stones (cette fois avec un «s»).

Si cette chanson est une des plus repiquées au monde, ces reprises sont pour la plupart insipide et sans saveur.

Mais une de ces reprises a le mérite de détonner et de surprendre:
Celle de Devo, célèbre groupe de rock d'after-punk ou de new wave proto-industrielle, (qui aura surement droit à son article sur ce site).

Ligne de basse totalement différente, guitare et batterie revisitées; de l'originale ne reste que les paroles, criées de manières saccadés.

Il n'en demeure pas moins que cette version de 1978, pour le moins originale est aujourd'hui la seule reprise de Satisfaction digne d'intérêt.


The Rolling stones - "(I Can't Get No)Satisfaction" (Out of Our Heads, 1965)



Devo - "Satisfaction" (Are We Not Men? We Are Devo!, 1978)

samedi 18 juin 2011

"Timber" par Coldcut et Hexstatic




















Ce morceau est un tour de force en matière de composition à base de samples :

C'est bien simple : Greenpeace l'association écolo, agacée par la déforestation, a filé à Coldcut et Hexstatic, les deux duos de DJs emblématiques du label Ninja Tune, un documentaire consacré à la déforestation de l'Amazonie. Les (2 * 2 =) 4 DJs sont partis de la bande-son de ce documentaire pour composer un morceau, "Timber". Ce qui fait qu'en remettant sur chaque son l'image de laquelle il était tiré, on obtient un clip. Le clip est contenu dans le morceau, c'est magique.

Alors bien sur, il y a quelques claviers ajoutés par endroits. N'empêche que c'est un travail monstre de sortir une chanson entière d'une séquence de son qui n'a rien de musicale, et ce rien qu'en découpant, déplaçant, superposant des petits bouts les uns par rapport aux autre.

Et en plus le résultat est vraiment bon :

jeudi 16 juin 2011

New Bossa, 4 : "Don't Go"



« Don’t Go », une chanson d’amour futuriste et surexcitée dans sa version d’origine pour une reprise avec des accents blues et folk en plus de l’habituel style bossa nova :


Yazoo, « Don’t Go » (Upstairs At Eric’s, 1982) :



Nouvelle Vague feat. Gerald Toto, « Don’t Go » (Bande à part, 2006) :



« Came in from the city walked into the door
I turned around when i heard the sound of footsteps on the floor
Said he was a killer, now i know it's true i'm dead when you walkout the door
Hey babe i'm hooked on you »

mardi 14 juin 2011

"Deuxième ombre" par Gestalt


Gestalt est un de ces groupes français de new-wave qui ont pullulé au milieu des années 80, et qui font encore aujourd'hui le bonheur de tout un underground de collectionneurs. "French coldwave" on dit, en Angleterre, aux Etats-Unis et ailleurs, pour qualifier cette new-wave à la sauce française. Tout un réseau mondial d'aficionados continue encore aujourd'hui, près d'un quart de siècle après, à s'échanger les vinyles et les rares rééditions de ces enregistrements souvent brouillons, et parfois lumineux, à l'instar de ce morceau "Deuxième ombre" qui est une vraie leçon de composition et d'arrangement à l'arrache :


Gestalt, « Deuxième ombre » (Le Sommeil du singe, 1987) :

lundi 13 juin 2011

Top Adonis S.C. #49 : Greg Phillinganes, Pulse



Si vous avez aimé le 50ème, vous adorez le 49ème.

Cet album, sortit en 1984 est le deuxième et dernier de Greg Phillinganes, un des plus grands «keyboardist» de studio, qui a travaillé notamment pour Stevie Wonder (tiens tiens...), Michael Jackson et Quincy Jones.

Bien qu'entouré des plus grands musiciens de l'époque (Michael Boddicker, James Ingram, Donald Fagen...), ce disque ne rencontrera pas le succès escompté, sans doute à cause de son côté purement synthétique et très (trop?) axé claviers.

En revanche, il confirmera le statut de Greg Phillinganes puisqu'il lui permettra d'intégrer par la suite le mythique groupe Toto.

"Shake It" :




"Signals" :




"Come As You Are" :




"Won't Be Long Now"




"Behind The Mask"

dimanche 12 juin 2011

Péage : 1000m



Ça y est, le moment tant attendu est arrivé; les grande vacances commencent bientôt.
Et qui dit vacances dit forcement trajet en auto extrêmement long, pénible et chiant.

Mais cette année sera différentes des autres; vous pouvez dore et déjà sortir le Scenic du garage et atteler la galerie:
Vous ne serez jamais autant pressez de prendre la route et d'avaler les 450km grâce à votre serviteur.

Une compil' spéciale autoroute avec des chansons spécifiques aux bouchons, au retour la nuit à 3heures du mat', aux portions à 130km/h...

On enclenche la première, et c'est parti !

Kenny Loggins - Vox Humana (Vox Humana, 1985)



Existe-t-il une chanson plus "autoroutière" que celle-ci ?
Je ne pense pas.
A écouter si possible en décapotable et par temps chaud.


Dire Straits - So Far Away (Brothers In Arms, 1985)



Le titre parle pour lui même.
Une chanson de mi-distance:
Impossible de faire demi-tour, le retour est en cours.


ZZ Top - Legs (Eliminator, 1983)



Tiens, 130 !
Dans ta gueule le radar !
A coup sûr cette chanson fera ressortir le fou du volant qui sommeille en vous !


Joe Satriani - Driving At Night (Not Of This Earth, 1986)

http://www.deezer.com/listen-544951

Toujours dans l'optique de faire péter du radars, mais cette fois de nuit.
Encore une fois le titre est évocateur.


Michael Franks - When Blackbirds Fly (Previously Unavailable, 1975)



C'est la fin des vacances, il pleut, le retour s'annonce long, très long...
Pour encore plus vous de déprimer, je vous propose cette magnifique chanson qui j'en suis sur vous donne limite envie de pleurer.


Tina Turner - Paradise Is Here (Break Every Rule, 1986)



Ça y'est, cette fois c'est vraiment la fin.
Il est 3h du matin, tout les passagers dorment, vous êtes à l'approche du periph...

Les vacances sont finies, mais ne vous inquiétez pas, il y'aura forcément d'autres occasion de "compiler" en voiture!

lundi 6 juin 2011

Sex, drugs & Rock'N'Roll !


Sortez le bandana rouge, le débardeur noir, le pantalon en Spandex et la perruque blonde ; direction le début des années 1990 !

Au programmes, des batteurs avec plus de 3g d'alcool dans le sang, des guitaristes aux sons aussi gras que leurs cheveux, des bassistes aux nez bien poudrés et des chanteurs mégalos à la voix suraiguës.

Skid Row - "Here I Am" (Skid Row, 1989)



Warrant - "Cherry Pie" (Cherry Pie, 1990)




Alice Cooper - "Feed My Frankenstein" (Hey Stoopid, 1991)




Rhino Bucket - "Ride With Your Self" (Get Used To It, 1992)




Bulletboys - "Rock Candy" (Wayne's World Soundtrack, 1992)




Cinderella - "Hot and Bothered" (Wayne's World Soundtrack, 1992)



En espérant vous avoir donné envie de vous mettre à la guitare, de vivre de votre musique, de "sympathiser" avec des groupies et de disparaître tragiquement à cause d'une sombre affaire mêlant drogues et jeux sexuels.

Pour les moins téméraires, en espérant vous avoir donné envie de regarder le fameux sketch des Inconnus.

dimanche 5 juin 2011

Rétrospective Röyksopp, 5/5 : Bonus (liens + inédits + remixes)


Tout d’abord, quelques liens :

Pour écouter la rétrospective Röyksopp sur Deezer, cliquez ici.

Pour écouter la rétrospective Röyksopp sur YouTube, cliquez ici.


Et en guise de bonus, quelques inédits et remixes : un remix du tube « Clocks » de Coldplay, un remix du très récent « Judas » de Lady Gaga, une reprise d’un classique cantique de Nöel que l’on entend dans un film américain sur deux se déroulant à cette période, un remix de Salem, et un remix de Datassette :


Coldplay, « Clocks » (Röyksopp’s Trembling Heart remix) :




Lady Gaga, « Judas » (Röyksopp’s European Imbecile remix) :




Röyksopp, « Le Cantique de Nöel » :




Röyksopp feat. Karin Dreijer, « Tricky Tricky » (Salem’s remix) :




Röyksopp, « Happy Up Here » (Datassette’s remix) :

"Come On Let's Go" par Broadcast

De la vraie pop qui s'assume, avec un côté easy-listening à l'ancienne (pour vous donner l'impression d'être dans le bar d'un grand hôtel sophistiqué) : voix charmante avec parfait accent anglais, section rythmique impeccable, arrangements fins et précis, ambiance élégante et décontractée. Pas besoin de plus de commentaire :

vendredi 3 juin 2011

Top Adonis S.C. #50 : Stevie Wonder, In Square Circle



Vous l'attendiez, vous l'avez !

En cette date solennelle du 3 juin 2011, votre blog favori ne se lance pas dans un seul TOP Albums, mais bien dans deux !
Et oui, vous ne rêvez pas, deux TOP Albums !

Pourquoi ?
Deux fois plus de musique, deux fois plus de plaisir !

Le principe est simple, deux classements distincts allant de la 50ème place à la 1ère, avec pour but de vous faire découvrir les 50 albums (x2, si vous suivez bien) préférés de vos deux serviteurs.

On commence donc avec avec mon 50ème album préféré :

Stevie Wonder – In Square Circle (1985)

"Part-Time Lover" :



"I Love You Too Much" :



"Land Of La La" :



"It's Wrong (Apartheid)" :



Un disque salué par le public, moins par la critique, mais qui reste à ce jour le plus gros succès de Stevie.

Un son résolument pop, dans la mouvance de ces années.

Pour paraphraser mes anciens profs, je conclurais sur un "bien, mais pas top".

jeudi 2 juin 2011

Promo : trois pour le prix d'une !

En 1979, l'un des premiers groupes electro-experimento-synthé-pop de l'histoire, j'ai nommé le Yellow Magic Orchestra sort son 2ème album, Solid State Survivor.

Un opus entièrement synthétique, dans la pure tradition du groupe, avec des chanson samplées et reprises par de nombreux artistes.

Et c'est sur l'une de ces chansons que nous allons nous attarder; la plus connue, la plus entrainante, la plus appréciée, bref, la meilleure !

On compte parmi les reprises les plus célèbres celles de Human League, de Senor Coconut ou bien encore celle de Michael Jackson.

Pour ma part, ça sera Greg Phillinganes, Eric Clapton et bien sûr l'originale, les trois meilleurs versions à ce jour.


Yellow Magic Orchestra - "Behind the Mask" (Solid State Survivor, 1979)




Greg Phillinganes - "Behind The Mask" (Pulse, 1984)




Eric Clapton - "Behind The Mask" (August, 1986)

mardi 31 mai 2011

Ikkles est dans la place

Ikkles est une amie à nous. C’est une artiste. Ca veut dire qu’elle est douée de ses dix doigts, qu’elle fait de la peinture, de la sculpture, des choses comme ça, avec beaucoup de talent. Ca veut dire aussi qu’elle est un peu folle, mais on l’aime bien quand même. De toutes manières, les artistes n’ont pas à être raisonnable, c’est là leur privilège, et tant pis pour la soi-disant égalité des droits.

Voilà sa sélection pour nous, et donc pour vous :


Edward Sharpe & The Magnetic Zeros, « Home » (2009) :




Cassius, « I Love U So » (The Rawkers EP, 2010) :




Shuggie Otis, « Aht Uh Mi Hed » (Inspiration Information, 1974) :




Shuggie Otis, « Strawberry Letter #23 » (Freedom Flight, 1971) :

lundi 30 mai 2011

It's Blues Time !



Inutile de présenter les ZZ Top, les trois rockeurs texans à la pilosité farfelue amateurs de femmes, de grosses voitures et surtout de guitares saturées.

Leur discographie se compose de dizaines de tubes rock, mais seulement quelques bluesy.
Et c'est ses chansons bluesy que nous allons avoir le plaisir d'écouter aujourd'hui.
Un Blues artificiel, emprunté, totalement aseptisé; voici la marque de fabrique des ZZ Top.

It's Blues time !


"Hot, Blue And Righteous" (Tres Hombres, 1973)




"Blue Jean Blues" (Fandango, 1975)




"A Fool For Your Stockings" (Deguello, 1979)




"I Need You Tonight" (Eliminator, 1983)




"Rough Boy" (Afterburner, 1985)




"2000 Blues" (Recycler, 1990)

samedi 28 mai 2011

The Alan Parsons Project, Part.II



Comme promis pour cette deuxième partie du diptyque consacré à The Alan Parsons Project, voici les morceaux les plus élaborés.

Beaucoup plus lentes et plus harmonieuses, ces ballades tranchent totalement avec les instrumentaux.

Nous sommes donc ici en présence de slows qui eux aussi on eu leur petite renommée, tout comme les tubes les plus émoustillants d'un des plus grands groupes britanniques.

"Eagle Will Rise Again" (Pyramid, 1978)




"You Won't Be There" (Eve, 1979)




"Time" (The Turn Of A Friendly Card, 1980)




"Old and Wise" (Eye In The Sky, 1982)




"Since The Last Goodbye" (Ammonia Avenue,1984)

The Alan Parsons Project, Part.I


A partir du milieu des années 70, Alan Parsons, ingénieur du son des Beatles ou encore de Pink Floyd commence sérieusement à en avoir marre de bosser pour les autres, et se verrait bien pour une fois être LA star.

Pour ce faire, il forme un groupe d'une vingtaine de musiciens et de chanteurs, dont un seul sera considéré comme formateur et restera jusqu'au bout de l'aventure, l'aérien Eric Woolfson.

Il semblerait judicieux de décomposer The Alan Parsons Project en deux phases bien distinctes:
Pour aujourd'hui, quelques morceaux plutôt grand public; comprenez par là des instrumentaux entrainants, facile à retenir et surtout qui donne l'impression de déjà entendu.

Et pour la suite, des morceaux plus sophistiqués, plus réfléchis.

Voici donc les "classiques" d'un des groupes les plus sous-estimés et oubliés du XX siècle (rien que ça)!

"I Robot" (I Robot, 1977)




"Hyper-Gamma-Spaces" (Pyramid, 1978)




"Lucifer" (Eve, 1979)




"Mammagamma" (Eye In The Sky, 1982)




"Pipeline" (Amomnia Avenue, 1984)