lundi 5 septembre 2011

Cinéma horrifique, 3


1996. Scream. Avec ce film qui visait le public adolescent, Wes Craven, vétéran du film d’horreur (La Dernière Maison sur la gauche, 1972 ; La Colline a des yeux, 1977 ; Les Griffes de la nuit, 1984), a initié toute une génération au genre. La bande-son est pas mal, avec quelques citations sonores d’autres films (notamment Halloween, que les personnages du film regardent à la télévision dans les séquences finales). L’extrait qui suit fait lui partie de la bande-son originale :

Marco Beltrami, « Trouble in Woodsboro / Sidney’s Lament » :


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1980. Cannibal Holocaust. Le film qui a lancé la vogue des films de cannibales en Italie dans les années 80, à une époque où l’Italie était encore une puissance cinématographique. A noter : « Holocaust » en italien n’a aucune connotation « seconde guerre mondiale » contrairement à ce qui est le cas en français, cela signifie simplement « sacrifice ». « Sacrifice cannibale », donc. Un film moins gore, et beaucoup moins stupide surtout que ce à quoi l’on peut s’attendre. On pourrait presque dire que c’est un film philosophique sur la civilisation et la barbarie, les barbares n’étant bien évidemment pas au final ceux que l’on croit.

La musique est composée par Riz Ortolani, un de ces compositeurs italiens qui a composé des musiques de films par centaines, notamment à l’époque du « western spaghetti ». Le thème d’introduction joue la carte du décalage, avec son côté un peu niais et pour tout dire franchement hippie :



Le même morceau tel qu'il apparaît au tout début du film, mais avec une qualité sonore moindre et surtout coupé avant la fin. Les paysages sont ceux de l'Amazonie, où le film est censé se dérouler et où il a été effectivement tourné :


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1976. Carrie. Réalisé par Brian de Palma (Scarface, Les Incorruptibles, Mission Impossible, etc.), d’après un roman de Stephen King. Comme pour le début de Cannibal Holocaust, le thème d’intro joue la carte du décalage, sur le mode niais toujours, mais romantique cette fois. Il accompagne l’une des premières séquences du film, et sans doute l'une des plus importantes, celle où Carrie passe de simple souffre-douleur à authentique bouc émissaire.

Musique composée par Pino Donaggio, un autre italien à la carrière longue comme le bras (cf. Ortolani) mais qui a surtout travaillé aux Etats-Unis :

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