mardi 4 octobre 2011

Cinéma horrifique, 4




















1980. The Shining. Après avoir déjà réalisé un péplum (Spartacus), une comédie satyrique (Docteur Folamour), un drame (Lolita), un film d'anticipation sociale (Orange mécanique), un space opera (2001 : L'Odyssée de l'espace), et un film historique (Barry Lindon), Stanley Kubrick s'attaque à un nouveau genre cinématographique - le film d'horreur - en adaptant au cinéma un roman de Stephen King. La scène d'introduction, comme souvent, est très importante : elle a pour rôle de plonger le spectateur dans l'ambiance, celle d'une immensité qui s'avère paradoxalement étouffante.

La musique : Wendy Carlos, d’après le 5e mouvement de la « Symphonie fantastique » d’Hector Berlioz [vers 3:30], qui s’est lui-même inspiré d’un « Dies Irae » de la liturgie catholique grégorienne (XIIIe/XIVe) :


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1982. The Thing. John Carpenter produit là un remake d'un classique des années 50, et un des films les plus flippants de l'histoire du cinéma (peut-être même LE film le plus flippant). A voir absolument, dans les conditions qu'un bon film d'horreur mérite, c'est-à-dire : seul, dans le noir, tous moyens de communication éteints (autrement il n'y a pas de films flippants).

La musique est signée, excusez-moi-du-peu : Ennio Morricone.


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2008. Funny Games U.S. Michael Haneke réalise un remake de son propre film (Funny Games tout court) sorti en version allemande en 1997. L’introduction est vraiment excellente, et la musique en est l’acteur principal.

La voici, il ne s’agit pas d’un montage mais bien du film :

Naked City, « Bonehead » :
 

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