lundi 25 juillet 2011

Tubes de l'été; Ou comment sauver ses vacances.


Qui dit mois de Juillet dit grandes vacances.
Et qui dit grandes vacances dit Hawaï ou Ibiza pour les plus chanceux et Montargis pour les autres.

Et bien sur Kamal Khan Forever, on pense aux autres.

Grâce aux tubes de l'été ressortis tout droit des années 90, nous vous promettons des vacances sentant le soleil, le sable chaud et la crème solaire.


Bellini - Samba de Janeiro (1997)




Félicidad - Dam dam déo (1995)




Los Del Rio - Macarena (1996)



Carrapicho - Tic Tic Tac (1996)




Nomads - Yakalelo (1998)




Paradisio - Bailando (1996)

jeudi 21 juillet 2011

Little Miss Lover

Après les Stones, NTM et les Beatles, au tour de Jimi Hendrix.

Encore une reprise donc, mais toujours aussi originale.

C'est cette fois Bill Wolfer, synthé-man auteur de trois albums qui s'y colle.

Un son nettement plus electro, synthétique (années 80 oblige), qui détonne fortement avec la version d'origine.

Jimi Hendrix - Little Miss Lover (Axis:Bold As Love, 1967)




Bill Wolfer - Little Miss Lover (The Hard Way, 1984)

mardi 19 juillet 2011

Michael Franks Is The Man; Part. 1



Classe, raffinement, finesse, élégance, subtilité...
Tant de termes pour désigner un seul homme.
J'ai nommé Michael Franks; le parrain du Latin Jazz, le pape du Soft Rock, l'ayatollah du Smooth Jazz, le dieu de la pop.

Vous l'avez compris à travers cette très courte introduction totalement subjective, Michael Franks a pour particularité d'être mon artiste préféré.

Fort de 17 albums studio et d'un album live, Michael Franks a eu ce qu'on appelle une carrière bien remplie, mais à la trajectoire bien particulière, voire déroutante.
En effet, en 38 ans de carrière, Michael Franks a autant modifié son style musical que sa coiffure (mais pas sa moustache).

Dans ce premier article, qui sera suivi par 11 autres (vous comprendrez pourquoi plus tard 11 et pas 17), nous commencerons logiquement par le premier album.

Sorti en 1973, cet album éponyme passera inaperçu lors de sa sortie mais grâce à la notoriété de son interprète dans les années 80 se verra la chance d'être réédité, cette fois-ci sous le titre Previously Unvailable, en 1983.

Just Like Key Largo




When Blackbirds Fly




Life's Little Highway




King Of Oklahoma




Three Today




Un album ignoré à l'époque malgré une qualité certaine dans l'écriture, des mélodies accrocheuses et une bonne orchestration (pour ce premier essai, la guitare, le banjo et la mandoline sont joués par lui-même).

Ce premier album, dans un style plutôt Folk-Rock, est surtout intéressant de par son côté partuculier, unique;
jamais Michael Franks ne se remettra à ce genre musical.
Cet album est ce qu'on peut appeler un «hors collection».
Dès son deuxième album, un nouveau style musical est touché par l'artiste.
Mais ça, c'est une autre histoire...

dimanche 17 juillet 2011

Top Adonis S.C. #47 : Lionel Richie, Can't Slow Down



Mais qui se cache donc derrière la 47ème place ?
Comme vous venez de le voir grâce à la pochette ci-dessus, il s'agit de Lionel Richie avec son album Can't Slow Down, sortit en 1983.
Le disque de tout les records pour Lionel Richie:
20 millions de copies vendues, 160 semaines consécutives dans le Billboard 200 et surtout LA récompense ultime; Grammy Award de l'album de l'année en 1985.

Certes, un album sensiblement identique à tous ceux parus dans ce classement (pour l'instant), mais qui réussi à tirer son épingle du jeux.

Entouré des meilleurs, comme Michael Boddicker, Paulinho Da Costa, Nathan East, Abraham Laboriel ou encore une bonne partie du groupe Toto, Lionel Richie réussi à créer des vrais tubes (dont les célèbres All Night Long et Hello) et récolte par la même occasion plus qu'une simple reconnaissance:

En effet, grâce à cet l'album, Lionel Richie peut se targuer d'avoir été l'une des premières superstar à régner sur les années 80 avec son comparse Michael Jackson (cérémonie de clôture des JO de LA en 1984, We Are The World en 1985...).

L'album de la révélation et de la consécration en même temps, c'est fort, très fort !


Can't Slow Down




All Night Long




Love Will Find A Way




Running With The Night



Hello

lundi 11 juillet 2011

Eleanor Rigby

Les Beatles, de par leur statut de plus grand groupes de tout les temps, se sont vu reprendre un nombre incalculable de fois.

Mais qu'est-ce qui pousse tant de monde à rependre leurs chansons ?

Et bien c'est en partie (je dis bien en partie) leurs mélodies à la fois simples et complexes.

Des mélodies prêtes à satisfaire des musiciens de tout horizons, du tout jeune guitariste s'exerçant à plaquer ses trois premiers accords en passant par des artistes plus que confirmés, tels que Tina Turner, Elvis, Stevie Wonder ou bien Michael Jackson.

Aujourd'hui, c'est la reprise plus qu'originale d'Eleanor Rigby du guitariste virtuose Stanley Jordan qui a la chance de passer sur votre blog préféré.

The Beatles - Elenaor Rigby (Revolver, 1966)


Stanley Jordan - Eleanor Rigby (Magic Touch, 1985)

jeudi 7 juillet 2011

In the red corner

En réponse à mon collègue Adonis, qui il y a quelques semaines consacrait un post aux thèmes d’entrée de plusieurs catcheurs, je vous présente une courte séquence dédiée aux entrées de combattants de MMA.

Le MMA, ou « Mixed Martial Arts » (arts martiaux mélangés) est parfois appelé par abus de langage « free fight ». C’est un abus de langage, car il y a des règles : les règles minimales communes à tous les arts martiaux. C’est un sport spectaculaire, en raison notamment des passages du combat debout au combat au sol (et inversement). C’est surtout une discipline très technique, puisque tout combattant doit maîtriser un minimum ces deux domaines avant de se lancer dans l’arène.

La plupart des combats sont chiants, et laborieux, en raison de l’immaturité sportive des athlètes du jour. Mais il y a parfois de grands techniciens qui viennent mettre du spectacle dans tout ce fouillis, et c’est alors que le MMA prend toute sa dimension de version moderne des combats de gladiateurs.

Allez, assez de bullshit, passons aux choses sérieuses :


- N°1 : Kazushi Sakuraba :


Tetsuya Komuro, « Speed » (TK Club’s remix) :



- N°2 : Genki Sudo, connu pour avoir participé au record du combat avec la plus grosse différence de poids entre les deux combattants (110 kg !) lors du match gag contre le boxeur obèse Butter Bean (180 kg en short et chaussettes).


Ce soir-là, son entrée s’était faite là-dessus :

The Troggs, « Wild Thing » :



- N°3 : Georges Saint-Pierre.

Québécois, mais il porte un protège-dent tricolore donc c’est comme s’il était français (n’est-ce pas).


La plupart du temps il entre sur du rap ricain. Mais un soir où il affrontait un type qui avait eu le malheur de le traiter de « frog », il est entré là-dessus :

Shurik’n, « Samouraï » :



La suite une prochaine fois...

mardi 5 juillet 2011

Ma Benz


1998, le Suprême NTM sort son 4ème et pour l'instant dernier album studio.

Sans aucun doute l'album de la consécration avec des hits comme Back dans les bacs, Laisse pas trainer ton fils, That's my people, Seine Saint-Denis style...

Mais un morceau plus que les autres connaîtra le succès:

Ma Benz, véritable hymne du groupe, écrite en 20 minutes par Lord Kossity qui lança sa carrière avec cette collaboration, reste aujourd'hui le plus connu, le plus apprécié des morceaux du Suprême.

Tellement apprécié qu' il se verra la chance d'être repris par deux fois dans des reprises totalement décalées.

YO, ROUGH BOY !!!

Supreme NTM & Lord Kossity - Ma Benz (Suprême NTM, 1998)


Philippe Katerine - Ma Benz


Brigitte - Ma Benz (Battez-Vous, 2010)

vendredi 1 juillet 2011

Rétrospective Bernard Estardy, 1

Devant le succès rencontré auprès de certaines personnes par le morceau de Bernard Estardy que j’ai posté il y a maintenant quelques temps, je me lance aujourd’hui dans une mini-rétrospective consacrée au prolifique producteur de Claude François, Michel Sardou, Gérard Manset et bien d’autres encore.

Bernard Estardy, en plus de son job à plein temps de bidouilleur de consoles en studio, a composé quelques morceaux sous son propre nom et sous divers pseudonymes (notamment le pseudonyme The Baronet).

Sous son propre nom, il a sorti plusieurs disques, dont l’excellent Le Sifflet du baron en 1969. Sur ce disque, il ne se livre pas comme sur ses autres enregistrements à des expérimentations parfois un peu bizarres. Au contraire, il œuvre ici dans un style qu’il est de bon ton de qualifier de « easy listening ».


Par « easy listening », on entend un style musical pas vraiment défini, qui emprunte aussi bien à la musique « traditionnelle » qu’aux genres musicaux plus modernes (rock, jazz, world music, funk, etc. etc.). Ce qui caractérise ce style, ce n’est pas tant des caractéristiques musicales précises qu’une certaine attitude, un certain état d’esprit. La easy listening est sympathique, décontractée, avenante. Mais en même temps, elle est aussi élégante, fine, BCBG. Elle doit plaire à tout le monde sans être racoleuse.

C’est une musique un peu superficielle, forcément. Mais quand c’est bien fait, il y a une certaine profondeur dans la superficialité, si-vous-voyez-ce-que-je-veux-dire. Disons que c’est une musique pour gens riches en vacances (décapotables, hôtels, pantalons en lin, Côte d’Azur, panama, etc.), mais des gens riches qui auraient par ailleurs une vie intérieure bien remplie (désillusions, chagrins d’amour, angoisse sous le poids des responsabilités, etc.). C’est une musique très James Bond.

A écouter avec vos amis pour conférer une petite touche aristocratique à vos rendez-vous :


« Ala Mia Thra » (Le Sifflet du baron, 1969) :



« Monsieur Dutour » (Le Sifflet du baron, 1969) :


Petite dérive en direction du psychédélisme :

« Cha Tatch Ka » (Le Sifflet du baron, 1969) :



Et quand vous en aurez marre de cette ambiance un peu sirupeuse, vous pourrez continuer d’avoir recours à Bernard Estardy, qui a aussi concocté quelques danses pour s’amuser (spots de couleurs, danses collectives, cocktails avec ombrelle, etc.). Escapade des gens-riches-en-vacances-mais-pas-niais dans une paillote pas loin de la plage où traînent quelques hippies délurés :


« The Pelican Dance » :