mercredi 28 septembre 2011

Michael Franks Is The Man; Part. 2


"Deux ans sans vous voir c’est beaucoup trop long !"

Fort de cet apophtegme cher à Johnny Hallyday, c’est donc en 1975 que notre ami Michael Franks sort son second album.

Fort d’une bonne brochette de musiciens de renom (Larry Carlton, Joe Sample, Nick DeCaro, David Sanborn...), du producteur phare de l’époque (30 nominations aux Grammy Awards !), et à l’inverse de son premier album totalement ignoré, cet album est celui de la reconnaissance.

Grâce à des morceaux tels que Nightmoves, Popsicle Toes et son premier tube Monkey see – Monkey do, cet opus aura assurément su lancer la carrière de MF.

D’un point de vue personnel, cet album est sans conteste le moins attrayant, le moins convaincant.

Nightmoves




Eggplant




Monkey See - Monkey Do




St. Elmo's Fire




Popsicle Toes




Sometimes I Just Forget to Smile



Vivement le prochain numéro, avec un virage à 180° et un album phare dans la discographie du duc cool !

samedi 17 septembre 2011

Top Adonis S.C. #46 : Jimmy Somerville, Read My Lips



A la 46ème place de ce TOP, voici Jimmy Somerville avec Reads My Lips, sorti en 1989 .

Cet album diffère des 4 déjà parus, de part sa sonorité (un son européen, très fin 80, voire tout début 90, qui contraste avec le son plutôt synthpop-soul-funk-R&B mid-80’s), mais surtout de part sa visée.

Là où les 4 albums visaient un public jeune, principalement noir et étaient dépourvus de messages contestataires ou revendicatifs, celui de Jimmy en est truffé; racisme, injustice, homophobie...

En effet, Jimmy Somerville, createur des groupes Bronski Beat et The Communards et icône gay depuis plus de 28ans, est un homme de causes (Act Up, Band Aid...).

Et quel meilleur moyen de conjuguer musique et combat ?

Un disque à la fois léger, avec comme hymne la reprise de Comment Te Dire Adieu de Gainsbourg, ou encore celle de You Make Me Feel, empruntée à une icône de la nuit gay, Sylvester, décédée justement du SIDA.

Un disque festif, joyeux, gay, mais qui sert en même temps de mise en garde sur le traitement réservé aux minorités ; discrimination et douleur.

Comment Te Dire Adieu




Heaven Here On Earth




Don't Know What To Do




Read My Lips




Rain

dimanche 11 septembre 2011

New Bossa, 5 : "I Melt With You"

Parce que ça faisait longtemps depuis le dernier petit aller-retour new wave / bossa nova :


Modern English, « I Melt With You » :



Nouvelle Vague feat. Silja, « I Melt With You » :

lundi 5 septembre 2011

Cinéma horrifique, 3


1996. Scream. Avec ce film qui visait le public adolescent, Wes Craven, vétéran du film d’horreur (La Dernière Maison sur la gauche, 1972 ; La Colline a des yeux, 1977 ; Les Griffes de la nuit, 1984), a initié toute une génération au genre. La bande-son est pas mal, avec quelques citations sonores d’autres films (notamment Halloween, que les personnages du film regardent à la télévision dans les séquences finales). L’extrait qui suit fait lui partie de la bande-son originale :

Marco Beltrami, « Trouble in Woodsboro / Sidney’s Lament » :


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1980. Cannibal Holocaust. Le film qui a lancé la vogue des films de cannibales en Italie dans les années 80, à une époque où l’Italie était encore une puissance cinématographique. A noter : « Holocaust » en italien n’a aucune connotation « seconde guerre mondiale » contrairement à ce qui est le cas en français, cela signifie simplement « sacrifice ». « Sacrifice cannibale », donc. Un film moins gore, et beaucoup moins stupide surtout que ce à quoi l’on peut s’attendre. On pourrait presque dire que c’est un film philosophique sur la civilisation et la barbarie, les barbares n’étant bien évidemment pas au final ceux que l’on croit.

La musique est composée par Riz Ortolani, un de ces compositeurs italiens qui a composé des musiques de films par centaines, notamment à l’époque du « western spaghetti ». Le thème d’introduction joue la carte du décalage, avec son côté un peu niais et pour tout dire franchement hippie :



Le même morceau tel qu'il apparaît au tout début du film, mais avec une qualité sonore moindre et surtout coupé avant la fin. Les paysages sont ceux de l'Amazonie, où le film est censé se dérouler et où il a été effectivement tourné :


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1976. Carrie. Réalisé par Brian de Palma (Scarface, Les Incorruptibles, Mission Impossible, etc.), d’après un roman de Stephen King. Comme pour le début de Cannibal Holocaust, le thème d’intro joue la carte du décalage, sur le mode niais toujours, mais romantique cette fois. Il accompagne l’une des premières séquences du film, et sans doute l'une des plus importantes, celle où Carrie passe de simple souffre-douleur à authentique bouc émissaire.

Musique composée par Pino Donaggio, un autre italien à la carrière longue comme le bras (cf. Ortolani) mais qui a surtout travaillé aux Etats-Unis :